A la suite de deux événements marquants, Paris se retrouve aux prises avec des problèmes de sécurité et d’image qui affectent sa position de destination touristique recherchée. Alors que la tour Eiffel faisait face à une fermeture temporaire suite à une alerte à la bombe, le secteur du tourisme français a été durement touché en raison d’une série de violentes manifestations provoquées par la tragique fusillade policière d’un adolescent nommé Nahel.
L’emblématique tour Eiffel a été brièvement fermée au public après avoir reçu une alerte à la bombe, qui a conduit à l’évacuation des visiteurs de ses trois niveaux. Cet incident a vu une réponse rapide de la SETE, l’organisme responsable des opérations de la tour, qui a fait appel à des experts en déminage pour évaluer et gérer la situation. Heureusement, l’alerte a été levée après quelques heures et la normalité a été rétablie.
Dans une autre partie de Paris, la mort de Nahel lors d’un contrôle routier a provoqué des manifestations dans tout le pays. Les hôtels et restaurants, l’épine dorsale de l’industrie touristique française, signalent désormais une augmentation des annulations et ont subi des dommages en raison des troubles. Thierry Marx, président de la principale association des employeurs de l’hôtellerie et de la restauration, a exprimé sa profonde inquiétude face à ces développements, notant comment les établissements avaient été confrontés à des attaques, des pillages et d’importants dégâts matériels.
Marx exhorte les autorités à prendre des mesures strictes pour assurer la sécurité des personnes travaillant dans le secteur hôtelier. La Fédération française du commerce (FCD) est également intervenue, exigeant une sécurité policière renforcée autour des établissements de vente au détail, le directeur général Jacques Creyssel soulignant les implications financières massives de ces émeutes.
L’ organisation GHR , représentant les hôtels et restaurants indépendants, s’est inquiétée de la représentation biaisée de Paris dans les médias étrangers, soulignant à quel point les images de la ville en feu ne reflètent pas la vraie réalité sur le terrain. Notamment, Franck Trouet de GHR souligne l’impact potentiel sur les touristes d’Asie, qui, compte tenu de leurs sensibilités sécuritaires, pourraient reconsidérer leurs projets de voyage.
En plus de cela, Didier Arino de Protourisme a expliqué que si les touristes réguliers comme les Belges ou les Britanniques pouvaient comprendre le contexte, l’impact net pourrait être assimilé à une campagne de publicité négative coûtant à la France des millions d’euros. Au milieu de tout cela, les inquiétudes quant à la bonne organisation des prochains Jeux olympiques se multiplient, d’autant plus que de nombreux événements sont programmés sur le territoire de la Seine-Saint-Denis, réputé pour ses enjeux.