Dans le cadre d’un changement notable influencé par de solides données sur les ventes au détail et les délibérations de la banque centrale, les rendements du Trésor ont connu une hausse significative mercredi. Le point central de ce changement a été le rendement du Trésor à 10 ans, qui a atteint un sommet de près de cinq semaines, atteignant 4,1 %. Cette hausse est attribuée à une convergence de facteurs, notamment des dépenses de consommation étonnamment élevées pendant la période des fêtes et des commentaires cruciaux des responsables de la Réserve fédérale.
Le rendement du Trésor à 10 ans, référence de la finance mondiale, a marqué une hausse de près de 4 points de base, pour atteindre 4,102 %. Il a brièvement culminé à 4,12%, un zénith jamais vu depuis le 13 décembre. De même, le rendement du Trésor à 2 ans a connu une hausse plus forte d’environ 12 points de base, pour s’établir à 4,352%. Pendant ce temps, le rendement du Trésor à 20 ans a légèrement augmenté de 2 points de base pour atteindre 4,442 %, suite à une vente aux enchères quelque peu tiède de 13 milliards de dollars d’obligations à 20 ans, qui a culminé avec un rendement élevé de 4,423 %.
Le ratio offre/couverture de l’enchère, un indicateur de la demande, s’élevait à 2,53. Cette augmentation des rendements fait suite aux données sur les ventes au détail de décembre, qui ont signalé des dépenses de consommation robustes. Le mois a été marqué par une hausse de 0,6 % des ventes au détail, dépassant les projections des économistes d’une augmentation de 0,4 %, selon les estimations du Dow Jones. Hors ventes automobiles, la hausse a été de 0,4 %, dépassant encore une fois les attentes.
La tendance des rendements du Trésor reflète également les récentes remarques du gouverneur de la Réserve fédérale, Christopher Waller. S’exprimant lors du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, Waller a laissé entendre que même si des réductions de taux se profilent à l’horizon cette année, la Réserve fédérale pourrait adopter une approche graduelle. approche. Ses commentaires ont déclenché une hausse des rendements mardi. Les déclarations des responsables de la Banque centrale européenne (BCE) ont également influencé le marché, qui ont mis en garde contre les attentes prématurées de baisses de taux.
Klaas Knot, président de la Banque centrale néerlandaise, a souligné dans une interview que la BCE prend en compte les conditions financières globales. Il a noté que l’assouplissement déjà pris en compte par le marché pourrait diminuer la probabilité d’une baisse imminente des taux. Ce mélange de chiffres de ventes au détail solides et de positions prudentes des banques centrales met en évidence un paysage financier complexe, où l’opinion des investisseurs et les décisions politiques sont étroitement liées.