Dans le cadre d’un développement révolutionnaire, des chercheurs ont découvert une méthode permettant de régénérer les cellules productrices d’insuline dans le pancréas, révolutionnant potentiellement le traitement du diabète. Cette percée, menée par le Baker Heart and Diabetes Institute en Australie, implique la réutilisation de la FDA-médicaments approuvés pour stimuler la croissance des cellules progénitrices des canaux pancréatiques, qui peuvent imiter la fonction des cellules β généralement altérées dans le diabète de type 1.
L’étude se concentre sur deux médicaments, GSK126 et Tazemetostat, initialement approuvé pour les traitements contre le cancer. Ces médicaments ciblent l’enzyme EZH2, un régulateur clé du développement cellulaire, et en inhibant cette enzyme, les chercheurs ont pu reprogrammer les cellules canalaires pancréatiques pour produire et sécréter de l’insuline en réponse aux niveaux de glucose, semblable aux cellules β. Cette découverte est particulièrement importante pour le diabète de type 1, où le système immunitaire détruit par erreur les cellules β, ce qui nécessite des injections régulières d’insuline pour gérer la glycémie.
La recherche a révélé qu’il suffisait de 48 heures de stimulation médicamenteuse pour reprendre la production régulière d’insuline dans des échantillons de tissus provenant d’individus diabétiques ou non, de différents âges. Compte tenu de la prévalence mondiale du diabète, qui touche environ 422 millions de personnes, cette approche innovante offre une alternative potentielle à la surveillance et à la gestion constantes de la glycémie. Cependant, la recherche n’en est qu’à ses débuts et les essais cliniques n’ont pas encore commencé.
Cette avancée n’est pas isolée ; il fait partie d’un spectre plus large d’explorations scientifiques sur le traitement du diabète, y compris le développement de nouveaux médicaments et de stratégies visant à protéger les cellules productrices d’insuline avant leur destruction. L’épigénéticien Sam El-Osta, du Baker Heart and Diabetes Institute, souligne l’importance de cette approche régénératrice pour les futures applications cliniques, soulignant la nécessité de comprendre les mécanismes épigénétiques à l’origine d’une telle régénération chez l’homme. Les détails complets de cette recherche ont été publiés dans Transduction du signal et thérapie ciblée.