Les parcs, les centres commerciaux et les musées ont été fermés à Pékin et d’autres villes chinoises ont repris mardi les tests de dépistage de masse du COVID-19, alors que la Chine fait face à un nouveau pic de cas qui a accentué les inquiétudes économiques. Lundi, la Chine a signalé 28 127 nouveaux cas au niveau local, se rapprochant ainsi du pic d’infection quotidien enregistré en avril, la moitié environ des cas ayant été signalés à Guangzhou et Chongqing.
Le nombre de cas à Pékin a atteint un record historique, incitant les habitants à rester chez eux, selon Reuters. Le week-end dernier, la Chine a signalé ses premiers décès dus au COVID-19 depuis mai, avec trois décès dus au virus. Les récents ajustements apportés par la Chine à sa politique de zéro COVID sont mis à l’épreuve dans la dernière vague, qui demande aux autorités d’éviter les confinements et les tests généralisés qui ont étranglé l’économie et frustré les résidents.
Malgré ces changements, la Chine conserve des restrictions COVID parmi les plus strictes au monde. Les mesures prises à Pékin et dans d’autres villes ont ravivé les inquiétudes des investisseurs concernant l’économie. Selon les analystes de Nomura mardi, environ 19,9 % du produit intérieur brut total de la Chine est soumis à une forme de verrouillage ou de restriction, contre 15,6 % lundi dernier.
Lundi, Pékin a prévenu qu’elle était confrontée au test le plus sévère de la pandémie COVID-19, exigeant que les personnes arrivant d’ailleurs en Chine subissent trois jours de test COVID avant de quitter leur logement. Mardi, des sites tels que le parc d’attractions Happy Valley et le vaste parc Chaoyang de la ville, lieu de prédilection des coureurs et des pique-niqueurs, ont annoncé leur fermeture en raison de l’épidémie. Un total de 1 438 nouveaux cas locaux ont été signalés à Pékin lundi, contre 962 dimanche.